Le retard du pipeline Keystone est dangereux pour les animaux
Le 10 novembre 2011, le président Obama a annoncé un nouveau retard dans la décision sur l'expansion du pipeline Keystone. Il a déclaré que des recherches supplémentaires devaient être menées pour potentiellement réacheminer la section du Nebraska, l'un des États de Heartland touchés par l'expansion du pipeline. Beaucoup considèrent ce retard comme une bonne nouvelle. Cependant, plusieurs facteurs préoccupants devraient être examinés avant d'agiter le drapeau de la victoire.

L'extension Keystone est en préparation depuis 2008, ce qui signifie que l'administration Obama a presque atteint son terme pour parvenir à une conclusion logique, sans la distraction supplémentaire d'une campagne de réélection. Cela laisse beaucoup de gens se demander quelles données pourraient être fournies qui contrediraient les informations scientifiques déjà disponibles pour justifier une telle prolongation. Lorsque la vision en tunnel est retirée de ce report signalé, il devient clair que ce «retard» n'est probablement rien de plus qu'une tactique de refroidissement politique pour tenter de faire taire l'opinion publique. Pendant ce temps, cette manœuvre différée permet au Canada de continuer à faire des dommages irréversibles à la vie animale et planétaire.

L'expansion proposée du pipeline, qui devrait traverser le cœur agricole des États-Unis, n'est qu'une partie du problème. L'autre partie réside dans la poursuite par le Canada du réchauffement de la région arctique par une extraction dangereuse du carbone, empoisonnant irréversiblement l'eau et les terres réservées à la faune en cours de route. La préférence du président Obama pour "aucune décision" sur le rejet pur et simple du plan laisse l'Amérique coupable de la destruction continue des zones humides protégées, des terres sauvages et des espèces sauvages menacées affectées par l'extraction des sables bitumineux, justifiée par les deux pays sous couvert d'un accord hypothétique.

La réponse rapide de TransCanada à cette annonce a été un froid glacial. En quelques instants, la société a déclaré qu'elle était convaincue que l'expansion se poursuivrait. Cette conglomération de Big Oil est si confiante que les préparatifs se poursuivent sans retard pour l'extraction des sables bitumineux au Canada. Ce programme de carburants polluants sape directement l'intention des traités internationaux de protéger et de préserver les espèces menacées et leurs habitats. Mis à part les animaux protégés qui meurent rapidement de l'exposition, les habitats de toute future progéniture sont endommagés de façon permanente. Le Canada détruit délibérément des habitats fauniques qui détenaient autrefois des ressources en eau et en terre viables pour accéder au carbone sale pour l'extraction, ce qui affecte la Terre de la même manière que celui du cancer de la peau chez les humains.

La complaisance continue de l'Amérique à l'égard de l'extraction des sables bitumineux viole la loi américaine Pelly Amendment and Endangered Species Act, en plus de la Convention internationale sur la protection de la nature et la conservation de la faune. Ces actions ont été mises en place pour mieux réguler la responsabilité gouvernementale envers la planète et ses habitants. Les organes gouvernementaux devraient agir conformément à la loi et non la bafouer. À l'échelle mondiale, le climat politique Canada / Amérique laisse entendre que la vie animale n'est pas nécessaire pour soutenir notre propre vie et que la décimation des sanctuaires promis à l'existence animale est une conséquence immatérielle.

L'opinion publique est importante, car le gouvernement travaille pour le peuple, pas pour les sociétés ou leurs lobbyistes. Des données impartiales rendues publiques ont conclu que ce projet déclencherait des événements qui ne pouvaient pas être corrigés et a effectivement démontré que ce système va tout simplement trop loin. L'administration de la Maison Blanche et le peuple américain ont eu l'occasion d'écouter d'innombrables experts scientifiques, lauréats du prix Nobel, chefs d'État, philosophes, chefs spirituels et dénonciateurs mondiaux. Incontestablement, avec toutes les données écrasantes présentées, la réponse donnée par la Maison Blanche est faible et manque d'autorité.

Ce retard ne fournit pas de véritable solution pour la vie animale dans les territoires du cœur de l'Amérique, les régions d'habitat menacées du Canada ou les initiatives d'énergie propre. Il donne plutôt l'apparence d'une banalité en matière de durabilité de l'agriculture et de l'élevage et masque l'importance de mettre en œuvre des ressources énergétiques responsables. De plus, cela montre que l’Amérique est prête à être complice de la violation directe par le Canada des traités internationaux sur la faune. L'administration Obama pourrait et devrait adopter une position ferme en utilisant les lois en vigueur et les tas de preuves avec lesquelles elle a déjà obtenu. Pour faire autrement, laisse le monde en stase au lieu de s'attaquer activement à notre responsabilité collective envers la stabilité écologique.

Pour ceux qui souhaitent rappeler à l'administration Obama que nous n'avons qu'une seule planète, signez l'initiative Shutdown Keystone Expansion and Tar Sands Extraction Initiative.

Instructions Vidéo: Question Period: Pipeline expansion and Bill C-69, dairy supply management — December 3, 2018 (Avril 2024).