La politique en Espagne
Le calendrier de la Formule 1 2008 est stimulé par deux courses, après que Singapour et Valence ont confirmé qu'elles accueilleront un week-end. Bernie Ecclestone a conclu des accords à la fois après des mois de rumeurs, de discussions, de réunions et de spéculations, et maintenant la poussière peut s'installer.

L'accord valencien n'a cependant provoqué que des controverses.

Au début, il y avait beaucoup de questions sur la raison pour laquelle Ecclestone envisageait même l'accord. Il a été un fervent partisan de l'idée qu'aucun pays européen ne devrait avoir plus d'une course, et beaucoup de gens pensaient que c'était la raison pour laquelle la "deuxième" course allemande avait été abandonnée. Des questions se posent parce que l'Espagne obtient deux courses maintenant que Fernando Alonso est l'homme à surveiller. Le double champion du monde a-t-il tiré certaines cordes, ou les Espagnols sont-ils vraiment si exigeants?

Personne ne sait exactement pourquoi Bernie a soudainement changé d'avis, mais tout ce que je peux dire, c'est que Valence offrait pas mal d'euros pour la transaction.

Il a presque tout gâché cependant, avec un commentaire erroné et mal cité. Parlant de l'accord, il a déclaré: "Le contrat ne sera signé qu'après les élections, mais je suis convaincu que cela se produira."

Il y avait beaucoup de rumeurs selon lesquelles il aurait dit plus que cela. Il avait pris parti pour un parti politique en particulier et n'acceptait d'autoriser la Formule 1 sur le circuit que si son parti préféré remportait les élections. Inutile de dire que cela ne s'est pas bien passé du tout. Le vice-président de l’Espagne était livide aux propos de Bernie et il a rapidement fait marche arrière en disant que c’était simplement l’accord qui avait lieu après les élections qu’il avait voulu dire. Non pas que l'accord était basé sur un résultat précis.

Encore une fois, personne ne sait ce qui se passait réellement dans l'esprit de Bernie.

Le nouveau parcours de Valence sera un circuit de rue qui longe le port, comme Monaco le fait actuellement. Fernando Alonso a aidé à lancer la voiture de sa nouvelle McLaren dans les rues de Valence, mais ne l'attend pas forcément. Il préfèrerait voir la course sur l'hippodrome voisin. Il dit que la Formule 1 est une question de sécurité pour le moment et choisir un circuit de rue plutôt qu'une piste optimisée pour la course ne correspondra pas à cette image.

Pourtant, il est plus qu'heureux à l'idée de courir deux fois dans son pays d'origine. "Mais pour nous, pour autant que ce soit sûr et qu'ils mettent ce qui est nécessaire pour le rendre sûr, nous courrons n'importe où."

Instructions Vidéo: Vox : la résurgence de l’extrême-droite en Espagne - C Politique - 28/04/19 (Mars 2024).