La nourriture comme dépendance

• Avril 28, 2024

C'est un fait connu que si une personne souffre d'une dépendance, il y en a probablement une autre quelque part. La ou les autres dépendances peuvent ne pas être aussi graves que la première, mais il s'agit néanmoins d'une dépendance. L'exemple le plus populaire est de boire et de fumer. Les deux sont mortelles, mais la société les considère comme différentes. En fait, mon histoire personnelle préférée est que lorsque je dis à quelqu'un que je ne bois pas, il me regarde avec une question dans les yeux et dit "pourquoi pas?" Pourtant, quand je dis à quelqu'un que j'ai arrêté de fumer, ils me félicitent! Qui peut comprendre?

Il y a une dépendance avec laquelle je me familiarise et c'est la nourriture. Je comprends les problèmes alimentaires. Pour certains en récupération de l'alcool et / ou des drogues, la nourriture n'était pas un problème jusqu'à la récupération. Maintenant bien avancé, la nourriture n'est pas seulement très importante, c'est une dépendance. Si votre seule dépendance est la nourriture et que vous suivez un programme tel que Overeaters Anonymous, vous traitez vos problèmes alimentaires comme votre principale dépendance. Je ne pense pas que les OA se tournent vers l'alcool ou les drogues en convalescence, mais cela ne signifie pas non plus qu'il n'y a pas d'autre dépendance.

Récemment, j'ai rencontré un certain nombre de femmes qui ont décidé d'assister à des réunions OA parce qu'elles comprennent maintenant la toxicomanie et le rétablissement en 12 étapes et croient qu'elles sont sur un terrain dangereux. Ce ne sont pas des femmes qui sont extrêmement en surpoids mais qui se rendent compte qu’elles mangent de manière malsaine et je ne parle pas nécessairement de nutrition. Ils utilisent des aliments comme ils ont consommé de l'alcool ou des drogues. Cela se traduit par quand ils sont heureux, quand ils sont tristes, quand ils sont seuls, quand ils sont avec les autres; en d'autres termes, sans escale!

Une de mes très jeunes amies en convalescence est enceinte de son premier enfant. Avant de devenir enceinte, elle sentait qu'elle avait un problème de nourriture. Elle le cachait même dans sa chambre la nuit. Maintenant que ce n'est plus tout à propos d'elle (ce que je lui dis constamment), elle devrait manger et bien manger. Mais elle n’a pas à manger 24 heures sur 24 parce qu’elle n’a pas faim 24 heures sur 24. Ne vous méprenez pas. Sa nutrition est primordiale mais je parle des vraies raisons pour lesquelles elle mange constamment. C'est elle qui a abordé le sujet car elle savait au fond d'elle qu'elle n'était pas à l'aise avec ses habitudes alimentaires. Elle a assisté à des réunions d'OA parce qu'elle sait que si les AA pouvaient la rendre sobre, alors OA, en suivant les mêmes 12 étapes, pourrait l'aider à manger. En fait, elle avait prévu il y a des mois de faire une étape quatre et cinq en fonction de ses habitudes alimentaires et maintenant elle a un sponsor OA pour l'aider.

Quand je parle de nourriture, je ne parle pas seulement de trop manger. Je parle de ne pas manger suffisamment. Ce n'est pas nécessairement dans la catégorie anorexique et je ne parle pas non plus de boulimie. Ce sont des maladies à part entière qui doivent être traitées par des professionnels. Je parle d'être plutôt obsédé par le poids au point où la nourriture n'est pas agréable. C’est la personne qui se pèse chaque matin, compte les calories qu’elle n’a pas à compter, fait régulièrement de l’exercice et en assez bonne forme. Mais ce n’est pas suffisant. Comme je vous ai fait part de mes défauts par le passé, je ne peux pas m'arrêter maintenant. Le type de personne que je décris ici est moi. Je sais qu'il y en a beaucoup comme moi mais j'essaie de ne pas rendre cela trop personnel.

Être obsédé par la nourriture (généralement trop manger) ou obsédé par le poids (ne pas manger) sont tous deux problématiques. Les problèmes psychologiques et émotionnels font partie des deux. Ce sont toujours les raisons pour lesquelles nous mangeons ou ne mangeons pas. Il s'agit de l'image de soi et de l'estime de soi et dans le cas de la personne obsédée par le poids, elle doit être parfaite ou au moins meilleure que la moyenne. L'essentiel est que la première étape, en admettant que nous sommes impuissants face à la nourriture, fonctionne pour les deux groupes mais d'une manière différente. Je peux être aussi dépendant de NE PAS manger ainsi que la personne qui est dépendante de manger. Je peux faire une excuse pour ne pas manger et quelqu'un d'autre peut faire une excuse pour manger. Nous pouvons sembler différents à l'extérieur, mais nos intérieurs sont à peu près les mêmes.

J'ai reçu un joli petit livre de Carl "Tuchy" Palmieri intitulé "The Food Contrarian". Il s'agit de «Citations pour les personnes se remettant de leurs problèmes alimentaires ou y faisant face». C'est un livre amusant avec des citations, des poèmes et des paroles mettant l'accent sur les 12 étapes, les promesses, les traditions et, bien sûr, notre puissance supérieure. M. Palmieri écrit dans son intro qu'il nous invite à lire «dans l'esprit de ce qui fonctionne et laisser le reste». Vous pouvez obtenir plus d'informations sur le livre sur www.booksurge.com. Je pense que vous le trouverez agréable et inspirant.

Si vous êtes déjà en OA et que vous travaillez les étapes, j'espère que vous trouvez ou avez trouvé que le chemin de la récupération n'est pas facile, mais avec l'aide du programme, du sponsor et de Higher Power, il n'y a rien que vous ne puissiez pas faire. Pour des gens comme moi dans un autre programme de récupération… eh bien, je dois retourner à la planche à dessin et retravailler certaines de mes étapes afin de pouvoir rayer la «nourriture» de ma liste de dépendances. Je l'ai fait avec de l'alcool et je l'ai fait avec de la nicotine et pour nous tous c'est un progrès et non la perfection!

Namaste ». Puissiez-vous poursuivre votre voyage dans la paix et l'harmonie.

Instructions Vidéo: "Prendre le temps de manger peut stopper l'addiction à la nourriture" (Avril 2024).