Les Zimbabwéens marchent pour exiger la chute de Mugabe
Les Zimbabwéens sont descendus dans les rues de Harare, la capitale du pays, le samedi 18 novembre 2017, alors qu'ils dansaient et piétinaient dans les rues, marchant vers la maison du président Mugabe pour faire passer leur message.

Robert Mugabe, âgé de 93 ans, dirige le Zimbabwe depuis 37 ans et a refusé de démissionner, favorisant et espérant que sa femme, Grace, se mettra à sa place s'il finit par démissionner.

Après des années d'endurance, l'armée a finalement, hardiment sorti et pris le contrôle le 15 novembre 2017, confinant Mugabe en résidence surveillée depuis lors.

La manifestation de samedi a donné aux Zimbabwéens la liberté de s'exprimer et de parler de leur cœur, en espérant que leur marche accélérerait la fin officielle du régime de Mugabe. Le plan était que les responsables le rencontrent le 19 novembre pour discuter des conditions possibles de sa sortie.

Robert Mugabe est arrivé au pouvoir en tant que Premier ministre en 1980, changeant plus tard les règles constitutionnelles de l'époque et se faisant président en 1987. Bien qu'il ait d'abord été considéré comme le héros de la nation qui a lutté contre le colonialisme et le régime «blanc», il est vite devenu évident qu'il a utilisé divers moyens de violence pour gagner le pouvoir et renforcer son parti. Au fil du temps, l'économie du pays a échoué de façon drastique, la monnaie du pays ayant perdu de sa valeur et ayant adopté l'utilisation de devises étrangères.

Les Zimbabwéens espèrent que cette manifestation et cette prise de contrôle apporteront un nouveau départ pour le pays ... une nouvelle liste ... une nouvelle voie.

Le comité central du parti au pouvoir s'est réuni dimanche 19 novembre pour discuter et accepter son licenciement, mais le même jour, Mugabe s'est adressé à la nation dans une émission en direct où il a insisté sur le fait que la prise du pouvoir par l'armée n'a pas diminué son autorité en tant que président. Il n'a fait aucune mention ni aucun projet de démission.

Malgré les protestations, la prise de pouvoir et le consensus du comité central, il y a aussi la réalité improbable, mais toujours possible, à laquelle les Zimbabwéens sont confrontés - la réalité que Mugabe pourrait toujours rester au pouvoir. L'armée et le comité central pourraient encore succomber et le faire rester au pouvoir. L’avenir est encore inconnu, mais les Zimbabwéens - et d’autres dirigeants et individus africains - restent optimistes pour l’avenir du pays.




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