Dzogchen - Enseignements tibétains sur notre état naturel
Symbole Dzogchen Dzogchen, souvent traduit par «grande perfection» ou «complétude totale», est un ensemble d'enseignements et de pratiques enseignés au sein de l'école de bouddhisme tibétain Nyingma, ainsi que dans d'autres branches tibétaines. Dzogchen fait également référence à la condition naturelle et primordiale de l'esprit dont ces enseignements et pratiques facilitent la réalisation. Grâce aux pratiques et à la méditation du Dzogchen, nous arrivons à reconnaître cela comme notre propre condition naturelle.

Selon les enseignements de Dzogchen, la condition naturelle de tous les êtres sensibles et de toute réalité est une conscience pure, indifférenciée et intemporelle. Toute forme dans le monde - tout ce que nous ressentons comme réalité «objective» - est une expression de cette conscience, mais finalement cette conscience n'est pas affectée par ces expressions. Un symbole souvent utilisé pour décrire Dzogchen est un miroir, qui reflète complètement un objet, mais n'est pas lui-même impacté par l'objet qu'il reflète.

Dzogchen est souvent désigné comme une philosophie du non-dualisme, car il ne pose pas le sujet et l'objet, ou le vide et la forme, comme deux réalités distinctes - ou doubles -. Le Dzogchen n'est pas une réalité transcendante ou un niveau d'être idéal qui peut être compris comme séparé de nous et de notre réalité physique, mais il ne peut pas non plus être compris comme n'existant qu'en nous. Faire référence à Dzogchen en tant que philosophie n'est pas tout à fait correct, car le réaliser n'est pas une compréhension intellectuelle. Alors que certains des enseignements fournissent des constructions mentales pour atteindre une connaissance de Dzogchen, en fin de compte, cette connaissance passe par l'expérience directe.

Pour cette raison, Dzgochen met fortement l'accent sur la transmission directe d'un enseignant, en plus de la transmission orale et symbolique. Les pratiques de méditation du Dzogchen facilitent l'abandon des constructions mentales qui bloquent notre vision du Dzogchen. Le maître de Dzogchen Chogyal Namkhai Norbu le dit ainsi:

"Le dzogchen pourrait être défini comme un moyen de se détendre complètement. Cela peut être clairement compris à partir des termes utilisés pour désigner l'état de contemplation, tels que" laissez-le tel qu'il est "(cog bzhag)," relâchez votre tension "( khregs chod), "au-delà de l'effort" (rtsol bral), etc. Certains chercheurs ont classé Dzogchen comme un "chemin direct", en le comparant à des enseignements tels que le Zen, où cette expression est souvent utilisée. Dans les textes de Dzogchen, cependant, les expressions `` chemin direct '' et `` chemin non traditionnel '' (voiture de tourisme) ne sont jamais utilisées, car le concept de `` chemin direct '' implique nécessairement qu'il doit y avoir, d'une part, un lieu d'où l'on part, et d'autre part l'autre, un lieu où l'on arrive. Mais à Dzogchen il y a un seul principe de l'état de la connaissance, et si l'on possède cet état on découvre que dès le début on est déjà là où on veut arriver. Pour cette raison l'état est dit «auto-perfectionné» (lhun grub). " - de Dzogchen: l'État auto-perfectionné

Les pratiques et méditations du Dzogchen reflètent cette idée que le Dzogchen est et n'est pas un processus de découverte ou de transformation. Ils tournent autour de la vue à travers des constructions mentales qui bloquent notre réalisation de cette condition naturelle, puis tentent de stabiliser cette «Vue». En fin de compte, il n'y a pas de différenciation entre la réalisation du Dzogchen dans la méditation et dans la vie quotidienne. Comme l'a dit un maître Dzogchen lorsqu'on lui a demandé s'il méditait toujours: "Quand suis-je jamais distrait?"

Le symbole de Dzogchen (illustré ci-dessus) est le tibétain A, entouré d'un cercle de lumière arc-en-ciel. Le A représente Dzogchen comme vide, ou conscience indifférenciée, tandis que la lumière arc-en-ciel le représente comme forme, ou toutes les représentations matérielles de cet état naturel.

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